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Oenotourisme Les évènements exceptionnels

Escapade Oenotouristique en Alsace

Du 31 mai au 3 juin 2023

12 participants

Organisation : Jean-Claude et Liliane Khann
avec la participation de Maria-Pia Costello et Sylviane Carduner
Accompagnement respectivement par Maria-Pia et Sylviane.

Pour voir toutes les photos accédez au diaporama.

1er jour. Strasbourg

Première étape, le Parlement de Strasbourg : Ici tout est symbole : l’architecture elliptique de l’hémicycle, l’agora, l’escalier non fini figurant l’élargissement de l’Europe, les plantes grimpant jusqu’au ciel dans l’hémicycle même… Nous avons là, tenté de nous imprimer de l’âme de ce lieu ou sont votées les lois décidées à Bruxelles.

La visite de la CAVE des HOSPICES de Strasbourg a été une page d’histoire sur l’hospice, les soins, le vin et/ou les terres donné(es) en paiement, l’incendie, l’abandon puis, avec l’aide d’une association de vignerons, le renouveau et la remise en état des fûts et foudres aux fins d’ouverture de la cave aux visiteurs pour ne pas perdre ce patrimoine. Le clou : un fût d’un vin de 1472 dont les visiteurs ont juste le droit d’en sentir l’arôme. Frustration…

La visite de Strasbourg avec sa cathédrale dont nous apprécierons la beauté éclairée la nuit tombée, nous est contée par notre jeune guide tout comme l’histoire du centre ville lors de nos pérégrinations dans les rues jusqu’à la « Petite France » lieu charmant aujourd’hui mais au Moyen Age ce lieu proche de l’Ill attirait les tanneries et, pour l’explication du nom « le mal français » : maladie d’hommes pas sages et dames de petite vertu.

 

Strasbourg fut un lieu de refuge pour les protestants et on retrouve ici, comme à Colmar, un esprit de rigueur et de travail et des hommes célèbres : Gutemberg…

2e jour. Premiers vignobles

Le Haut Koenigsbourg : impressionnant sur son pic, sera visité par un seul groupe d’ailleurs enchanté, les autres visitant Bergheim, Mittelsbergheim où une visite impromptue de cave nous mènera à la dégustation chez GIGL, adresse à retenir. Village peut-être moins touristique mais authentique tourné vers la vigne.

  

 

Après un pique-nique dégustation au domaine Bachert que le COF connaît bien, nous nous dirigeons vers Kientzheim où sommes attendus à la Confrérie Saint Etienne : superbe moment avec les Maîtres en grand habit qui feront activer nos 5 sens avant d’enfin porter le verre aux lèvres – chants à l’appui bien évidemment et tous en chœur, s’il vous plait !!!

 

Parlerais-je du dîner à la Vieille Forge de Kaysersberg ? C’est autour d’un menu raffiné que nous dégusterons les vins du domaine Blank présentés avec sérénité par Philippe Blank son approche émotionnelle face au vin qui a surpris certains et réjoui d’autres. Ce fut une belle expérience et un moment tout-à-fait délicieux.

3e jour. Mulhouse - Colmar

La visite au Musée National de l’Automobile a ravi ces Messieurs et même certaines dames mais peut-être pas autour des mêmes modèles : de la voiture ancienne style calèche à moteur à vapeur aux Bugatti, Panhard Levasseur, voitures de course et même voitures pour enfants on a tout vu, tout regardé, et chacun retiendra celle qui lui a le plus plu. Un exemple la Bugatti Royale (6m50 de long - 180 km/h – 300 CV – conso 60 l/100 – 8 cylindres en ligne !)

Colmar : visite du Musée Unterlinden où on s’attardera particulièrement autour du retable (1512/16) consacré à St Antoine par Grünewald. « Il faut croire pour guérir et guérir pour croire » : celui qui regarde avec foi le retable, guérit. Le Musée qui détient des œuvres d’artistes célèbres est particulièrement tourné vers la culture et le vin.

Promenade ensuite dans la ville où le long de nos pérégrinations on trouvera maintes preuves sculptées de Barltoldi, originaire de Colmar. C’est une ville riche, protestante en majorité où un buste figé sur un mur rappelle que si l’on sort la nuit on peut être surpris par un animal qui nous transformera en statue de pierre. Puis nous irons jusqu’à la « petite venise », le long de la Lauch, ancien quartier de tanneurs qui attire aujourd’hui maints touristes et restaurants au bord de l’eau.

Retour à Riquewihr où nous étions attendus pour une visite des caves et dégustation chez Dopff, créateur du Crémant d’Alsace. Sympa, on a appris, on a bu, on n’a pas chanté mais on a acheté.

4e jour. Nos derniers vignobles

La promenade dans Kaysersberg le lendemain à l’heure où les touristes dorment, fut un moment privilégié. Autres villages visités : Riquewhir, Beauvillé, Hunawihr et son simultaneum…

Avant de se quitter, un lieu unique, étonnant, à flanc de falaise de grès rouge : « là-haut ». Il a fallu s’aventurer dans la « montagne » pour y arriver et déjeuner autour d’une bière (hérésie…), mais ce fut un moment délicieux, accompagné par deux musiciens mi-celte, mi-moyen-âge… sympa.

Evidemment, les vins dégustés furent généralement accompagnés de plats typiques (choucroutes, baeckeoffe…). Un seul pinot noir nous fut servi avec des joues de bœuf à la Vieille Forge : un régal !

 

N’oublions pas que ce fut une escapade oenophile et que nous avons dégusté sylvaners, gewurstraminers, kleveners, crémants, pinots…. Certains ayant eu beaucoup de peine à utiliser les crachoirs tant ils ont pris plaisir à les déguster.

Voyage Oeno-Touristique: Sancerre

Du 29 au 31 mai 2022

16 participants

Organisation: Jean-Claude Khann

 

 

Vidéo sur ce voyage réalisée par Pascal Fouque (23')

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Notre premier rendez-vous était pour le pont-canal de Briare qui, enjambant la Loire sur 662 m., permet de joindre le canal latéral à la Loire au canal de Briare. Extraordinaire ouvrage construit par la société Eiffel au XIXè siècle.

Au déjeuner à l’auberge proche, nous avons dégusté un « Côteaux du Gienois », goût typique du sauvignon.

SANCERRE

Après un large point de vue sur la campagne vallonée environnante et un tour de ville, la MAISON DES SANCERRE nous a accueillis pour une visite avec cinéma dynamique et une dégustation.

Le sancerre : un des plus anciens vignobles de France, AOC depuis 1936. On dit que c’est un vin élégant et racé.  

Un exposé sur la diversité des sols et les couches rocheuses datant du crétacé inférieur nous a permis d’appréhender la grande diversité de cette appellation pourtant émanant de deux seuls cépages : le sauvignon pour les « blancs », le pinot noir pour les « rouges » plantés sur 33 ha.

Le terrain, résultat de nombreuses évolutions. On y trouve, d’ouest en Est :

  • Des terres blanches argilo-siliceuses : 40 % du vignoble. Planté en sauvignon il va donner un blanc rond et charpenté ; sur les marnes + calcaires, planté en pinot noir on obtiendra un rouge long en bouche, au goût de fruit rouge : Chavignol, Sury… Les rosés seront fruités et légers.
  • Des roches « caillotte » (à éclats de calcaire blanc) sur les pentes accentuées : 40 % du vignoble, le vin sera floral, fruité, épicé, à goût de fleurs blanches :  Sancerre, Verdigny (Amigny)..
  • Du silex dans les terres argilo-siliceuses : 15 % du vignoble :  vins  plus nerveux, arômes de pierre à fusil : St Satur, Sancerre, Ménétréol-sous-Sancerre ...

Les domaines sont de 8 ha en moyenne dont 7500 parcelles de mini-terroirs, tenus par 300 familles.

La diversité des terres et du travail du raisin fait qu’on peut trouver en Sancerrois autant de vins que de vignerons.

Dégustation :

Nous avons commencé par un sancerre blanc 2020 fait d’un assemblage par tiers de silex/caillottes et terres blanches, élevé en cuve inox. Nous l’avons trouvé équilibré, frais, minéral sur une note de fruits.

Le rosé (pinot noir), égrappé, pressuré (2 h maxi), donne un vin frais et vif ; lorsqu’il est dit de saignée, et subit une macération de 48 h et donne un vin plus charpenté.

Le Sancerre rouge servi est issu d’un assemblage de terres blanches et silex, vendangé à la main, élevé en fut puis en cuve après une macération de 15 jours.  Il est frais, typé fruits rouges avec un goût de réglisse mentholé. Un vin de femme ?

BOURGES

Le matin, visite du Palais Jacques Cœur. Superbe bâtisse aux inspirations romane, gothique flamboyant et renaissance, où l’on devine que les voyages du Grand Argentier de Louis VII lui ont permis, avec ses architectes, de construire un lieu de vie agréable où tout est bien pensé et en avance sur son temps.

Domaine Bernard FLEURIET et Fils à Menetou-Salon

Le domaine était agricole et Bernard, entreprenant, s’est dirigé vers la viticulture et ses fils l’ont rejoint.

36 ha de vignes ont été plantés à partir de 1995 : 30 ha en Sancerre, 6 ha en Menetou-Salon. Bernard, homme jovial et truculent nous amène visiter le chai.

La culture est en biodynamique. Aucun sulfite. Les vendanges se font manuellement, le tri se fait par grappe,

Le raisin est pressé dans un pressoir horizontal relié à une production d’azote (évite l’oxydation) injecté directement dans des tubes inox et envoyé dans les cuves. Tout ce système est relié par informatique pour une sécurité maximum.

La production est généralement de 60 hl/ha pour le blanc, et de 30 hl/ha pour le rouge, légèrement en-deçà des quotas.

Nous sommes intrigués par la diversité des cuves que l’on trouve ici : béton , bois,  inox, amphore, œuf ? Quel est l’intérêt de chaque contenant ? Bernard explique :

La cuve béton donnera un vin moins dur qu’en cuve inox

La cuve inox sera plus utilisée pour les assemblages

La cuve/barrique bois, elle, donnera plus de corps aux raisins cultivés sur des terrains calcaire/silex.

L’Amphore en grès et surtout la cuve béton en forme d’oeuf permettent à la lie par un effet physique, de rester en suspension évitant le remuage, les « boues » restent fluides, apportent du « gras ». Cela donne un vin tout en rondeur avec plus de matière, plus de fruit, de minéralité, de finesse.

Dégustation : Nous avons tout goûté, blancs, rosés, rouges… heureusement accompagné d’un buffet concocté par notre hôte.. Quelques noms évocateurs : Les Pierres, les Côtes Marloup, la Baronne, et pour les rouges des noms très parlants : Saurins, Anthocyane.

 

Pas question de retourner à BOURGES sans un passage à CHAVIGNOL acheter quelques crottins !

Puis une balade impromptue dans les Marais de Bourges par petits groupes aura ravi chacun avant un dîner raffiné.

Le lendemain, Visite de la Cathédrale de Bourges aux vitraux de toute beauté : un vrai livre d‘images, puis déambulation dans la ville aux superbes maisons à pans de bois autour des remparts gallo-romains avec notre guide de la veille toujours passionnant.

 

 

 

PRIEURE SAINT CEOLS

Nous sommes gentiment accueillis par Joseph et Marie de MAISTRE.

Joseph cultive 13 ha de Mennetou-Salon depuis 2019 plus 22 ha en Reuilly achetés en 2020 ; les de Maistre viennent d'acheter l'excellent domaine Jamin sur le terroir de Reuilly, dont nous avons également dégusté les vins.

Ce jeune viticulteur a fait ses classes dans de nombreuses régions viticoles et a choisi cette région pour s’installer.

Pour commencer Joseph et Marie nous ont conduits dans les vignes sur un côteau planté en Menetou-Salon et un peu en Reuilly. Nous avons pu apprendre le travail de la vigne qui est actuellement en conversion bio. Avons aussi vu la différence entre le Menetou-Salon (feuilles dentelées pointues et sarment vert) et le Reuilly (aux feuilles plus rondes moins dentelées et sarment tirant sur le rouge). Et découvert, grâce à une fleur de vigne, le processus de fructification.

Une dégustation de nombre de vins à nous tourner la tête nous a amenés à un pique-nique sous les cerisiers dans une prairie bucolique où les vins ne manquèrent pas non plus. Là aussi des noms évocateurs :

Prieuré, Bénédictins, Valentine, Rabbit pour les Mennetou ; fossile, chênes, Pierres plates, Chatillon pour les Reuilly.

C’est avec un peu de retard que l’on reprend la route vers le château de la Verrerie à OIZON où nous « attendait » l’Intendant Général.

Là, une visite personnalisée et parfois truculente du château de la famille de Vogüe avant de nous séparer en attendant de se revoir au COF.

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